« Le grand Adler » le plus célèbre acteur juif de New York, millionnaire, pour qui Gordon a écrit L’Homme sauvage et que L. à Karlsbad a prié de ne pas venir à la représentation parce qu’il n’aurait pas le courage de jouer devant lui sur une scène aussi mal décorée. – Juste des décors, et pas cette misérable scène sur laquelle on ne peut pas bouger. Comment allons-nous jouer L’Homme sauvage ! Là-bas on a besoin d’un divan. Au Krystall-Palast de Leipzig, c’était grandiose. Des fenêtres qu’on pouvait ouvrir, les rayons du soleil qui entraient, on avait besoin d’un trône dans la pièce, on avait un trône, je marchais vers lui à travers la foule et j’étais vraiment un roi. C’est beaucoup plus facile de jouer dans ces conditions. Ici tout vous déstabilise.
#journalkafka, premier cahier, 106
09 dimanche Mar 2014
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